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DIEU ET LES RELIGIONS À L’ÉPREUVE DES FAITS La démonstration de l’inexistence de Dieu

By 16/07/2019 No Comments

Extrait: « Qui blasphème le nom de Yahvé devra mourir, toute la communauté le lapidera. Qu’il soit étranger ou citoyen, il mourra s’il blasphème le Nom. » Ceux  qui  estiment  que  blasphémer  Dieu,  Jésus  ou  Mahomet doit être puni de la peine de mort, ne font qu’appliquer les lois de Dieu. Là encore, qui a le droit de faire le tri dans les lois de Dieu ? Qui peut estimer qu’une de ces lois est à appliquer et l’autre à rejeter ? Il n’y a pas de bonnes et de mauvaises lois de Dieu.  Ceux  qui  les  appliquent  sont  des  croyants  sincères. Personne ne peut dire : « Dieu n’a pas dit cela. ». Car Dieu a dit de  tuer  celui  qui  ose  le  blasphémer  et  a  lui-même  exterminé ceux qui ne se prosternaient pas devant lui.

« Cette  même  nuit,  l’ange  de  Yahvé  sortit  et  frappa  dans  le  camp assyrien cent quatre-vingt-cinq mille hommes. Le matin au réveil, ce n’étaient plus que des cadavres. » 185.000  morts  pour  avoir  contesté  les  pouvoirs  de  Dieu.  On peut comprendre que certains croyants vivent dans la peur de Dieu.

« Prends tous les chefs du peuple. Empale-les à la face du soleil pour Yahvé : alors l’ardente colère de Yahvé se détournera d’Israël. » Dieu  avait  donc  demandé  à  Moïse  de  le  venger.  Comme souvent dans pareil cas, celui qui se trouvait être la main de Dieu alla au-delà de ses requêtes. Moïse ne se contenta pas de tuer les chefs mais il ordonna de tuer tous ceux qui s’étaient prosternés  devant  d’autres  dieux.  Il  n’y  eut  pas  moins  de 24.000 morts. Après quelques péripéties, Moïse constata que les  femmes  qui  avaient  été  la  cause  de  l’infidélité  à  Dieu, étaient épargnées. Il ordonna alors à ses chefs de guerre (Les Nombres 31,17) : « Tuez tous les enfants mâles. Tuez aussi toutes les femmes qui ont connu un homme en partageant sa couche. »  Dieu ne trouvera naturellement rien à redire à ces massacres. Tuer des enfants sans défense et des femmes est tout à fait normal quand il se sent offensé.

« L’homme qui couche avec un homme comme on couche avec une femme :  c’est  une  abomination  qu’ils  ont  tous  deux  commise,  ils devront mourir, leur sang retombera sur eux. » Fort heureusement, l’Eglise catholique ne demande plus la mort des homosexuels mais l’abomination est conservée en restant un  « péché  mortel »,  soit  un  des  plus  graves  qu’un homme puisse commettre.

« Si un homme a un fils dévoyé et indocile, qui ne veut écouter ni la voix de son père, ni la voix de sa mère, et qui, châtié par eux, ne les écoute  pas  davantage,  son  père  et  sa  mère  se  saisiront  de  lui  et l’amèneront dehors aux anciens de la ville, à la porte du lieu. Ils diront aux anciens de la ville : « Notre fils que voici se dévoie, il est indocile et  ne  nous  écoute  pas,  il  est  débauché  et  buveur. »  Alors  tous  ses citoyens le lapideront jusqu’à ce que mort s’ensuive… » Dieu ordonne de tuer son enfant s’il est désobéissant et sorti du droit chemin. Est-cela, la justice d’un Dieu d’amour ? Peut-on imaginer une foule lapidant un enfant jusqu’à sa mort ? Faut-il  s’étonner  de  trouver  aussi  dans  la  Bible  un  manuel militaire d’un genre très particulier (Le Deutéronome20,10-16) nommé « La conquête des villes » : « Lorsque  tu  t’approcheras  d’une  ville  pour  la  combattre,  tu  lui proposeras  la  paix.  Si  elle  l’accepte  et  t’ouvre  ses  portes,  tout  le peuple qui s’y trouve te devra la corvée et le travail. Mais si elle refuse la paix et te livre combat, tu l’assiègeras. Yahvé, ton Dieu la livrera en ton pouvoir, et tu en passeras tous les mâles au fil de l’épée. Toutefois les femmes, les enfants, le bétail, tout ce qui se trouve dans la ville, toutes ses dépouilles, tu les prendras comme butin. Tu mangeras les dépouilles de tes ennemis que Yahvé ton Dieu t’aura livrées. C’est  ainsi  que  tu  traiteras  les  villes  très  éloignées  de  toi,  qui n’appartiennent pas à ces nations-ci. Quant aux villes de ces peuples que  Yahvé  ton  Dieu  te  donne  en  héritage,  tu  n’en  laisseras  rien subsister de vivant… » Ces conseils éclairés sont-ils ceux d’un Dieu d’amour ? Doit-on s’étonner  que  pendant  des  siècles,  les  prisonniers de  guerre aient été réduits à l’esclavage ? On ne peut qu’être satisfait de constater que la Convention de Genève relative à la protection des  personnes  civiles  en  temps  de  guerre  ne  se  soit  pas inspirée des commandements divins.

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